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146 ARTISTES PARISIENS DU XVIe ET DU XVIP SIÈCLE.
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faict et registré audit Chastelet de Paris, le samedi, 3oc jour de may 1620. Signé : Berny.
Insinué au Châtelet le 3 o mai 1620. — (Arch.nat.,Y161,fol. i47v°.)
293. — Descendants de Germain Pillon.
Donation aux Feuillants du Plessis-Picquet par François Delaplanche, veuf de Marguerite. Pillon, de diverses parties dé rente provenant de la succession de Germain Pillon et de Germaine Durand, père et mère de lad. Marguerite, pour l'entrée en religion de son fls François. — 14 mai 1633.
Par devant Jehan Rimboult, greffier et tabellion soubzsigné en la prevosté, justice, terre et seigneurie du Plessis - Raoult dit Picquet, pour monseigneur de Blerencourt, seigneur dud. Plessys, fut present en sa personne me François Delaplanche, procureur au Châtelet de Paris et recepveur des gabelles en Lyonnois, demeurant à Paris en l'isle du Pallais, sur le quay, du grand cours de la rivière, près la rue de Harlay, parroisse Sainct-Barthelemy, lequel, tant en son nom que comme tutteur des enfans mineurs de luy et de deffuncte honnorable femme Marguerite Pillon, au jour de son decedz femme dud. de la Planche, laquelle estant fille et heritière pour .une cinquième portion de deffunct noble homme Germain Pillon , vivant sculteur ordinaire du Roy, controlleur genéral des Monnoyes de France, et de dame Germaine Durand, ses père et mère, a recongneu et confessé, recongnoist et confesse par ces presentes avoir ceddé et transporté, cedde et transporte par ces presentes, et promis esd. noms, mesmes en son privé nom, garantir de tous troubles et empeschemens generallement quelzconques,
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fors le faict du prince, aux vénérables religieux, prieur et couvent du monastère de Sainct-Estienne fondé aud. Plessis, de la congregation Nostre-Dame-des-Feillants, ce acceptant par le reverend (père) en Dieu, don Bernard de Sainct-Pol, prieur, ct don Pierre de Sainct-Benoist, cellerier dud. monastère,, à ce present, tant pour eux que pour led. couvent et successeur, quarante neuf livres six solz huict deniers t. de rente, avecq les arreraiges qui peuvent estre deubs de lad. rente depuis le 1" jour de janvier 1621, à cause de lad. rente qui seroit venue à lad. Marguerite Pillon par le partage de lad. rente sur la Ville, faict entre elle et ses coheritiers aux successions des deffunctz leurs père et mère par devant me François Bergeron et Martin Lybault, notaires, le 120septembre 1622, à prandre en deux cens quarante six livres treize solz quatre deniers t. de rente constituée ausd, deffunctz Pillon, le oi20 mars 1671, sur Ies impositions et billets de Bretaigne, d'une part. Et outre cé, cedde et transporte et promet garantir comme dessus cent solz t. de rente,
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faisant la cinquiesme partie de vingt cinq livres tournois de rente qui est demeurée 'en commung entre tous les enfans el heritiers desd, deffunctz Germain Pillon et Germaine Durand, ainsy qu'il est porté par led. susd, partage, laquelle rente fut vendue et constituée aud. deffunct Pillon par messieurs les Prevost des marchans et eschevins de lad. ville de Paris, par contract passé par devant Imbert et Lybault, notaires, le 2 o" may 15 7 5, sur les cinquante mil livres tournois de rente qui sont à prandre sur les deniers tant ordinaires que extraordinaires de la ville de Tours; comme aussy cedde et transporte et promet garantir comme dessus ausd, religieux , prieur et couvent, ce acceptant comme dessus, les arreraiges desd, rentes decent solz, à commancer du ier juillet 1610. Plus,
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